Où nos aventuriers partent à la recherche d'Ameiko dans la Verrerie de son père, et affrontent des Gobelins à coté des fourneaux. Après avoir été bloqués par une porte, ils finissent par retrouver Lonjiku Kaijitsu mort et recouvert de verre fondue.
Le matin, après le départ du prévôt Ciguë, qui a quitté la ville pour demander des renforts à Magnimar, le nain, la prêtresse et le barde se retrouvèrent pour prendre le petit déjeuner.
C’est alors que la serveuse, travaillant pour Ameiko au Dragon rouillé, les aborda contrariée.
En effet Ameiko avait disparu, et ce n’était pas dans ses habitudes. Béthana, qui avait l’habitude de voir Ameiko préparer le petit déjeuner, s’était alors rendu dans la chambre de celle ci en espérant la réveiller, et n’y avait finalement trouvé qu’une chambre vide, le lit fait. Ameiko n’y avait visiblement pas passé la nuit. Elle trouva une note chiffonne près du lit.
La lettre était écrite dans la langue natale de Kaijitsu, heureusement la prêtresse grace à un sort réussi à la déchiffrer.
Salut soeurette, J’espère que cette lettre te trouvera en pleine forme et avec un peu de temps libre devant toi car nous avons un léger problème. C’est en rapport avec Père. Il semble qu’il ait quelque chose à voir avec les récents problèmes de Pointsable avec les Gobelins. Je ne veux pas porter l’affaire devant les autorités car nous savons tous deux qu’il trouvera un moyen de s’en tirer. Cependant tu as une certaine influence ici en ville. Si tu peux me rencontrer à minuit ce soir à la verrerie, nous pourrons dit être trouver un moyen de nous assurer qu’il reçoive le châtiment qu’il mérite. Frappe deux fois, puis trois puis une à la porte de service et je viendrais t’ouvrir. De toute façon, je n’ai pas besoin de te rappeler la nature discrète de ma demande. Si cela venait à s’ébruiter, tu sais bien que les pèquenauds du coin penseraient que toi et moi sommes également impliqués dans cette affaire, n’est ce pas ? Ils n’ont aucun honneur par ici. Je ne comprends toujours pas comment tu peux supporter de vivre avec eux. De toute façon, ne dis rien à personne. Il y a aussi d’autres problèmes dont je préférerais te parler en personne ce soir. Ne sois pas en retard. Tsuto
Béthana expliqua la naissance de Tsuto, un demi-elfe, et fit comprendre au petit groupe que le vieux Lonjiku ne semblait pas être le père du garçon. La femme de Lonjiku ne révéla jamais qui était le père. Tsuto fut remis à l’académie de la Turandarok pour être élevé en dehors de la famille Kaijitsu, ignoré par son père et avec l’interdiction de recevoir une visite de sa mère. Ameiko quand a elle, lui rendait visite plusieurs fois, en secret, pour lui tenir compagnie. Selon Béthana, Ameiko et Tsuto, étaient proche jusqu’a il y a quelques années ou une violente dispute dont elle ignore le sujet les sépara.
Ameiko partit alors loin de Pointesable pendant un an au cours duquel elle gagna sa vie comme aventurière, et revient a Pointesable il y a cinq quand pour assister aux funérailles de sa mère.
Ne trouvant pas certains membre du groupe, notamment le magicien et la voleuse, c’est donc seul que le nain, le barde et la prêtresse se mirent en route en direction de la verrerie afin de retrouver Ameiko.
La verrerie est un bâtiment imposant, mais paru curieusement calme et silencieux aux aventuriers. Un examen rapide du périmètre révéla que tous les rideaux de toute les fenêtres étaient fermés, et que toute les portes sembles verrouillés. Les aventuriers se frottèrent d’abord à la porte de service, en vain.
En se dirigeant vers l’entrée principale, le petit groupe tombe nez a nez avec Aldern, le noble sauvée il y a quelques jours sur la place principale. Celui ci leur conseil d’aller au Manoir, mais plus que suspicieux par rapport à la situation, les aventuriers le remercièrent gentille ment avant de se diriger vers la porte principale afin de toquer.
Après quelques minutes, personne ne répondit. Celle ci était également fermée, et le nain fini par l’enfoncer maladroitement à coup de hache.
Les trois mousquetaires ne rencontrèrent personne dans la première pièce, et un peu au hasard choisirent une autre porte à enfoncer. C’est alors que Lem détecta une source de magie plutôt diffuse(surement du feu) en direction d’une autre porte, ainsi que des rires stridents… Il reconnu là le rire caractéristiques des Gobelins, et ouvrirent la troisième porte les armes en main.
Le barde compris d’ou venait la magie, des fours ! Le petit groupe était arrivé dans la salle de fabrication, ou un long fourneau brulait le long du mur sud-est, d’une salle tout aussi longe. Des tables de marbre se dressaient dans toute la pièce, normalement utilisées pour façonner le verre brut. Un tableau ignoble se dressait devant les trois comptèrent, des corps d’ouvriers assassinés gisaient à différents endroits de la pièce. Démembrés, brulant parfois encore, les Gobelins ne remarquèrent pas de suite leur arrivée, trop occupé à verser du verre fondu sur les restes des corps..
A coup de hache, de flèches et de sorts, les trois guerriers affrontèrent la bande de Gobelins. Ils réussirent à mettre en déroute la petite bande, qui, quand ils n’étaient pas tranchés ou broyés par les coups des aventuriers, fuyaient au fond de la pièce en criant de peur.
Les trois vainqueurs purent s’approcher de la masse scintillante au fond de la pièce, pour y découvrir une autre horreur. Le père d’Ameiko, assis sur une chaise dans l’alcôve centrale, enveloppée d’épaisses couches luisantes de verre durci…